Facebook : ni un diable, ni un bienfaiteur
Facebook dérange, il suffit de lire les commentaires. Pour certain, le média social nous est présenté comme le nouveau Big Brother, comme le manipulateur et le receleur de nos données personnelles, comme le complice de la nouvelle bulle spéculative ou le nouvel usurier du Web…. Pour d’autres, ils se félicitent de l’appropriation du média social par les acteurs économiques comme les médias, le marketing ou les créateurs de fonctionnalités additives, en insistant sur le gisement économique et sur le nombre d’emplois créés.
Or, « Facebook » n’est
ni un diable, ni un bienfaiteur. Il vit dans le Web.
Il est seulement une entreprise basée sur le seul modèle économique rentable du Net et qui propose un outil qui correspond à l'un de nos besoins majeurs, celui de nous répandre. Et pour ceux qui veulent faire un peu de prospective, il est l’une des premières instanciations de l’intelligence informationnelle. Et ce n’est qu’un début…
Il est seulement une entreprise basée sur le seul modèle économique rentable du Net et qui propose un outil qui correspond à l'un de nos besoins majeurs, celui de nous répandre. Et pour ceux qui veulent faire un peu de prospective, il est l’une des premières instanciations de l’intelligence informationnelle. Et ce n’est qu’un début…
Le fait de nous répandre n’est
pas nouveau, c’est dans notre ADN. Néanmoins, le Web extrait l’information de
la relation pour en augmenter le volume et l’instantanéité. Ainsi et à peu
de frais, les fournisseurs de services comme Facebook accélèrent notre
formation sur le terrain. En revisitant nos fondamentaux, ils nous aident à
nous poser les bonnes questions:
- Je suis un individu, quelle est ma relation avec mes amis?
- Je suis un citoyen, quelle est ma relation avec les gouvernances politiques ?
- Je suis un consommateur, quelle est ma relation avec un produit ou une marque ?
- Je suis un professionnel, quelle est ma relation avec mon entreprise, mes collaborateurs, mes actionnaires, mes clients, mes partenaires?
- Je suis un journaliste, quelle est ma relation avec mes lecteurs ?
- Je suis un artiste, quelle est ma relation avec mes fans ?
- Etc..
De mon point de vue, la relation et
l’information associée doivent rester au centre de nos réflexions. En effet,
elles posent le curseur à la bonne place en étant le point de départ de la
mutation que nous vivons : de la relation à l’interaction, de
l’interaction à la collaboration, de la collaboration au partage.
Je veux penser que nous ne sommes
qu’au début d’un processus vertueux, nous sommes en train de fusionner notre
identité réelle et notre identité virtuelle.
Avec des erreurs et des incompréhensions, nous apprenons ou plus exactement nous réapprenons. Nous réapprenons les autres, nous réapprenons la transparence, nous réapprenons la valeur d’usage des choses, nous réapprenons à acheter ou à vendre….
Avec des erreurs et des incompréhensions, nous apprenons ou plus exactement nous réapprenons. Nous réapprenons les autres, nous réapprenons la transparence, nous réapprenons la valeur d’usage des choses, nous réapprenons à acheter ou à vendre….
Si et seulement si, les acteurs
économiques comme Facebook, Google et les autres prennent clairement leurs
responsabilités économiques et sociétales; Si et seulement si, nous sommes
suffisamment vigilants et que nous nous protégeons mieux en exigeant une vraie
traçabilité de nos données; alors, nous deviendrons des acteurs incontournables
capables de faire émerger un modèle qui nous ressemble : l’Economie Collaborative.
Zaïr BEZGHICHE
Conseil en mobilité de l’information
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
Utilisez ce formulaire pour commenter ou me contacter directement.